Suite à ma participation à l’atelier de l’INRAe en novembre, on m’a demandé d’intervenir autour de la question de la cognition et du bien-être des truites en systèmes aquacoles, et des mesures qui pourraient être entreprises pour les futurs systèmes.
Autant pour la question de la cognition j’avais déjà la matière en quantité, autant j’ai dû mettre les mains bien profondément dans la littérature concernant le welfare en aquaculture pour produire une importante synthèse et construire une expertise suffisamment solide pour être présentée à des personnes travaillant dans ce domaine.
Je ne vous cache pas que le résultat est assez déprimant et l’écart entre les connaissances (ou l’absence de connaissances) et l’accélération phénoménale qu’ont connues les pratiques aquacoles, tout ça sans qu’aucun cadre règlementant réellement le bien-être des poissons n’existe, fait assez certainement payer un très lourd tribut aux poissons.
Ce fut une expérience extrêmement enrichissante et je tiens à remercier Laura Le-Du et Christophe Jaeger de leur confiance.